Esprit d’escalier
Vu le plus souvent sous un angle purement fonctionnel, l’escalier mérite pourtant toute notre attention. Qu’il soit intérieur ou extérieur, monumental ou de proportions plus modestes, sa forme, son déploiement dans l’espace, les matériaux qui le constituent et/ou l’habillent, résultent chaque fois d’une approche plus globale sur l’organisation des espaces qu’il dessert.
Pour les architectes, l’escalier compte parmi les éléments déterminants d’un projet. Omniprésent dans un grand nombre de réalisations signées par Liaigre, qu’il s’agisse de la conception d’espaces domestiques (maisons, appartements) ou d’aménagements de yachts, l’escalier fait à chaque fois l’objet d’une réflexion approfondie et spécifique.
Vu le plus souvent sous un angle purement fonctionnel, l’escalier mérite pourtant toute notre attention. Qu’il soit intérieur ou extérieur, monumental ou de proportions plus modestes, sa forme, son déploiement dans l’espace, les matériaux qui le constituent et/ou l’habillent, résultent chaque fois d’une approche plus globale sur l’organisation des espaces qu’il dessert.
Pour les architectes, l’escalier compte parmi les éléments déterminants d’un projet. Omniprésent dans un grand nombre de réalisations signées par Liaigre, qu’il s’agisse de la conception d’espaces domestiques (maisons, appartements) ou d’aménagements de yachts, l’escalier fait à chaque fois l’objet d’une réflexion approfondie et spécifique.
Lieu de transition, l’escalier est synonyme de flux, on y circule et cette circulation réclame de la fluidité, les marches doivent offrir un confort d’utilisation à la montée comme à la descente (question d’ergonomie), et il en va de même pour les mains courantes… Le positionnement de l’escalier sur le plan joue un rôle déterminant dans l’ergonomie globale du projet architectural : il suffit parfois de modifier la position d’un escalier pour favoriser une circulation plus agréable à l’intérieur d’un espace. Là encore il s’agit d’appréhender un lieu en termes de mouvement ou de flux, la question étant particulièrement sensible lorsqu’il s’agit par exemple de l’espace contraint d’un yacht… Le savoir-faire architectural s’exprime pleinement dans le traitement des transitions, qu’il s’agisse de la géométrie, de la forme de l’escalier, du dessin de la balustrade ou du garde-corps qui précède l’escalier, du caractère fermé ou ouvert de ce dernier qui peut être hélicoïdal ou au contraire sculptural, dans ce cas on l’appréhende sur ses quatres faces… Il en va de même du
choix des matériaux : on peut opter pour la continuité et utiliser les mêmes matières du premier au dernier niveau, ou au contraire, introduire de subtiles transitions en jouant sur des matériaux en lien avec l’étage desservi pour passer par exemple d’un sous-sol à un rez-de-chaussée, puis du niveau 0 aux étages supérieurs. Articulation entre les espaces, l’escalier permet de passer d’un étage à l’autre mais aussi d’une atmosphère à l’autre. Les matériaux choisis pour chacun de ses éléments (marches et contre-marches, parois, rampes ou garde corps) peuvent se fondre dans l’architecture ou apporter un contre-point, un contraste. Dans tous les cas, l’escalier demeure un élément fort du projet, dont il semble être la ponctuation voire dans certains cas la signature.
